2016, au niveau mondial, me laisse sans voix. Démunie. Alors je rentre dans mon terrier, je me réchauffe, je me nourris, pour mieux revenir au monde, j’espère. Au grand Dehors avec ces frères et sœurs humaines qui souffrent, et à qui je saurai alors comment tendre la main.
Mon terrier, ce n’est pas un trou, c’est là où je me construis, où je grandis, petit à petit. Cet endroit dont le centre est mon nombril – pas comme le monde donc (ouf).
Je me rends bien compte que cette introduction sonne un peu comme des excuses (pour les quatre personnes qui lisent ce blog), c’est sans doute un peu ce qu’elle est, passons cependant à la suite.
Au mois de janvier, j’avais pris des résolutions, nous sommes en décembre, le temps du bilan est arrivé.
J’avais prévu
Un ou deux projets assez costauds (chronophages ou ambitieux)
Valider assez de mon master 2 pour imaginer le finir l’an prochain).
J’ai validé mon premier semestre (à part une UE), mis en pause le projet pour cette année, et je devrais reprendre et finir l’an prochain. Sans enthousiasme. Mais : check.
Écrire une histoire pour enfants et la proposer à Timtimsia d’amour
Fait ! Et je l’aime beaucoup, ma petite histoire. J’espère qu’elle vous plaira aussi.
Des défis plus légers
Trouver mon mot-totem pour l’année (donc)
Mon mot totem pour 2016 fut indulgence. Il m’a été soufflé au lendemain de la naissance de K par une accompagnante à la naissance, et il est revenu à mes oreilles plusieurs fois. Ça a été l’indispensable de mon année, le mantra que je me soufflais quand je me sentais sur le point de craquer – et, plusieurs fois, ça n’en a pas été loin. Indulgence pour mon conjoint, pour Zoé*, pour moi, pour notre famille, pour nos amis. Pourquoi n’ai-je pas besoin d’invoquer l’indulgence pour Ava*, alors même qu’un bébé koala, qui tète jour et nuit toutes les deux heures maximum, c’est un tout petit peu épuisant ? Pourquoi ses besoins à elle me paraissent aller de soi (que je sois disponible pour les combler ou non au moment M), alors que ceux des autres, y compris moi, m’entravent si souvent ? Sans doute aurais-je à explorer ça l’année qui vient. (Mais je n’ai pas encore attrapé le mot, ou lui ne m’a pas cueillie, allez savoir.) C’était un bon mot totem, je vous le recommande.
Avoir re-couru au moins une fois d’ici la fin de l’année
Je suis retournée courir trois fois, je n’ai pas réussi à en reprendre l’habitude. Mais, d’abord, ça marche quand même ! Ensuite, j’ai quand même eu une année assez sportive puisque j’ai commencé Pilates et muscu en septembre, et qu’avant cela j’ai fait du Qi Qong presque tous les jours. J’aimerais bien me remettre à courir cependant, maintenant que j’ai perdu presque dix kilos, ça devrait de nouveau être agréable.
Apprendre à dessiner un renard
Ouais !
Bloguer plus souvent qu’en 2015
5 en 2015, 14 (minimum, l’année n’est pas finie) en 2016
Consacrer un carnet à mon ailleurs professionnel, à avoir toujours sur moi
Ah ben non. Oublié.
Continuer le Bullet Journal qui est un outil qui me convient vraiment bien
Fait ! Avec des semaines où je le laisse, d’autres où je l’investis énormément. Et c’est bien comme ça.
Envoyer mon roman à au moins trois maisons d’édition.
Fait (et récolté un refus).
Cette année j’ai aussi réussi mon premier NaNoWriMo (j’en reparlerai !), commencé une formation d’accompagnante à la parentalité (ni bienveillante ni positive, juste à la parentalité), et puis fait quelques conneries et frôlé le burn-out une fois ou deux.
*C’est comme ça que je nommerai nos enfants ici, maintenant.